Vous est-il déjà arrivé de manger un avocat… qui était en réalité un dessert ? Oui, je parle bien du célèbre dessert de Cédric Grolet. Vous pensez peut-être que cet article va parler de pâtisserie ? Eh bien, pas du tout ! Aujourd’hui, je veux vous parler d’un tout autre trompe-l’œil : celui du plaisir… et de l’évitement.

Le plaisir, c’est quoi ?

C’est ce qui nous fait du bien : faire du sport, sortir avec des amis, cocooner chez soi avec un bon livre… Toutes ces activités nous procurent du plaisir.

Mais parfois, ce plaisir est un leurre. Lorsqu’on est angoissé, démotivé ou stressé, on peut s’y réfugier non pas pour en profiter réellement, mais pour fuir une réalité inconfortable. Et c’est là que le piège se referme : ce qui semblait être une source de bien-être devient un simple mécanisme d’évitement.

Le piège du faux plaisir. C’est un cercle vicieux. On pense qu’on se fait plaisir, mais en réalité, on alimente nos peurs et nos angoisses. On croit être dans l’action, mais plus on s’enfonce dans cette illusion, plus on s’éloigne de notre véritable bien-être.

Un exemple concret

Demain, j’ai un devoir à rendre. Mais j’ai aussi une série à finir. Regarder cette série me fait plaisir, alors je choisis la facilité et je m’y plonge, repoussant mon devoir. Comme la série a plusieurs épisodes, j’y passe finalement toute la journée, grignotant des chips devant l’écran.

Résultat ? À la fin de la journée :

• ❌ Mon devoir n’est pas fait.
• ❌ J’ai englouti un paquet de chips et je me sens coupable.

Où est le plaisir ? Où est ce « kiff » que je recherchais ? Au final… il n’existe pas. Ce n’était qu’un trompe-l’œil, une illusion qui m’a éloigné de ce qui m’aurait vraiment fait du bien.

Démasquer le piège

Lorsqu’on prend conscience de ce mécanisme, on réalise que ce plaisir était en réalité un piège de l’évitement. Se faire plaisir, ce n’est pas fuir ses responsabilités ou ses émotions, c’est agir en cohérence avec ce qui nous fait réellement du bien sur le long terme.

Alors, la prochaine fois que vous vous retrouvez face à ce genre de choix… posez-vous la question : suis-je en train de kiffer, ou juste d’éviter quelque chose ?